Saga Africa

Je viens de recevoir un petit mail, que je vous livre. Ca devrait vous rappeler un article précédent de Jojo Lapin Le Roi des Malins (oui je parle de moi à la 3ème personne, comme Alain Delon! Et puis ça me permet dans remonter dans l'estime de Google, mais je n'ai pas poussé le vice jusqu'à m'auto-linker...).

Monsieur,

C'est avec un coeur plein de la douleur que je dirige ce mail vers vous.
Suite a l'ivinement qui se dirouli des semaines dernier, mon phre a perdu sa vie a cause des dichet toxiques versi au lac a cote de sa ferme ricemment ` Abidjan alors j'ai hiriti ce fonds juste aprhs cette tragique que je souhaits transfirer vers votre compte privi ce fonds (US$ 8.5 Million).
J'aimerais bien l'investir dans les industries de fabrication et dans l'immobilier. Je dispose 15% de toute la somme pour votre assistance, pour plus des ditails alors contactez moi ` mon email privi;(yayitata@yahoo.fr). Dans l'attente d'une riponse favorable, je vous prie de bien vouloir accepter mes sinchres salutations.

Yayi Tata


Ma chère Yayi (ou ma chère Tata? j'ai comme un doute... Tata c'est toi qui m'écris ??? Nan, ça doit pas être ma Tata à moi. Elle s'appelle Jacqueline et pas Yayi)

Je vais faire concis. J'ai juste 2 ou 3 remarques à te faire. D'abord tu vas vite aller t'acheter un clavier neuf, par ce que, je sais pas si tu t'en rends compte mais ton clavier te bouffe les caractères accentués et les remplace par des i.
Au début, je dois le reconnaître, c'est assez drôle. Au début j'ai dit. Si je te demande « qu'est-ce qu'il faut pour faire fonctionner une ampoule? » Attention... c'est un mot avec 5 i....... Il faut de... l'ilictriciti! Gagni! C'est bien. Au moins ça prouve que tu suis. Bon ! maintenant, on arrête.

(une fois que tu auras fini de lire cette lettre, tu décrypteras le message codé suivant: "vi ti fire fitre". ok, promis, j'arrête de me moquer)

Ensuite, tu vas très vite me trouver le nom et l?adresse de 2 ou 3 fermes à vendre dans ton pays. Et je vais venir m'installer là bas. Oui, chez toi. Parce que 8,5 millions de dollars, moi je ne connais pas beaucoup de paysans français qui ont ça comme économies chez Madame Crédit Agricole ou chez le père Casse-Noisettes.

Mais dis donc... J'y pense... Je connais quelqu'un de ton pays! Si si! Une orpheline! La pauvre Kone, ça ne te dit rien?

Alors, si tu veux exporter de l'argent en France, t'as qu'à la contacter de ma part. Je lui ai déjà donné tous les tuyaux. Tu trouveras son adresse sur mon blog.

Avant de te quitter, je voudrais te féliciter. Parce que tu es beaucoup plus concise que Kone.

A bientôt qui sait?

J'allais oublier... N'oublie pas les droits d'auteur pour Annie Cordy. Parce que, allez avoue-le, Yayi Tata c'est un peu pompé sur Tata Yoyo, non?

Signé: Jojo Lapin

Je silie tous mes imis qui lisent mon blig.

NDLR: En termes de réactivité commerciale face à l'actualité, les petits malins sont de plus en plus rapides... Heureusement qu'on peut les reconnaître à leurs clavier !

Les bonnes habitudes

Le midi, je déjeune souvent au bureau. J'y apporte donc ma pitance. Ce midi, au menu, il y avait: salade piémontaise au jambon et fromage blanc à la vanille. Repas frugal. Parce que si je mange trop, ben après... envie dodo Jojo Lapin. Et dans ce cas là, ça le fait moyen.

La salade piémontaise de ce midi, achetée toute faite, était dans une barquette en plastique, scellée et de 5,5 centimètres de hauteur (si si j'ai mesuré!).

Muni d'une fourchette, je mange allègrement ma salade tout en parlant à... tout en me taisant. Car je suis seul dans mon bureau.

Arrive le moment ultime, où n'ayant pas de pain, et ayant un léger faible pour la sauce qui tapisse le fond de la barquette, et surtout comme je suis tout seul, j'en profite pour laper le fond de ladite barquette.

Au passage, si quelqu'un se permet la moindre réflexion concernant ma langue, la profondeur de la barquette et de quelconques compliments (Kir, je suis sûr que tu comprends ce que je veux dire), et bien je le tape!

Je lape donc le fond. Mais, il y a quelques recoins et ma langue n'y suffit pas. Je finis donc allègrement en plongeant mon doigt dans la barquette, pour récupérer le reste de cette sauce (si bonne miam!). (Message personnel : Fais gaffe, Kir je t'ai à l'oeil pendant tout cet article !)

Je mets le doigt enduit de sauce dans ma bouche, et là, horreur!

Je me suis immédiatement rappelé 2 choses:

1) ce matin je me suis mis de l'eau de toilette, après en avoir versé sur mes mains. Et je n'ai pas lésiné sur la quantité...

2) je ne me suis pas lavé les mains avant de déjeuner.

Comme quoi, les règles qu'on nous donnait enfant du genre, on ne met pas ses doigts dans sa bouche, on se lave les mains avant de passer à table, ben... ça avait du bon.

Parce que moi maintenant, j'ai un horrible goût de parfum dans la bouche. Et ça pique.

Oui, oui, je sais. Jojo Lapin est un horrible gourmand. Et la gourmandise est un vilain défaut qui finit toujours par être puni.

Je salue tous ceux qui aiment saucer les plats (et qui s'en lavent les mains).

Quel talent ces Américains!

Il parait qu'aux Etats-Unis, y'a un pirate qui est parvenu à reprogrammer un distributeur de billets.

Et ce distributeur distribuait (non non ce n'est pas une vilaine répétition!) des billets de 20 dollars alors qu'il croyait distribuer des billets de 5 dollars.

Donc, quand on lui demandait 40 dollars, soit 8 billets de 5 dollars, il distribuait 8 billets de 20 dollars, soit 160 dollars, c'est-à-dire 4 fois la somme demandée.

Le petit manège a duré jusqu'à ce qu'un con (désolé y'a pas d'autre mot) aille signaler le problème.

Je voudrais donc lancer un appel solennel à ce fameux Monsieur Pirate, qui habiterait en Virginie (non Roger, pas dans Virginie). S'il veut venir oeuvrer dans mon quartier, je suis disposé à l'héberger et à le nourrir aussi longtemps que durera sa prestation.

Et que s'il ne veut pas venir, ça confirmera le fameux adage français: ça n'arrive qu'aux autres.

Snif.

Je salue tous ceux qui pensent, avec ces nouvelles techniques de piratage, pouvoir reprogrammer leur distributeur de PQ.

Sans commentaire

Il semblerait que, depuis mon retour parmi vous, Blogger se livre à quelques facéties (qui n'amusent que lui) et escamote les alertes par mail, que je dois normalement recevoir lorsque vous avez la gentillesse de me laisser un commentaire sur le présent blog.

Je voudrais dire à Monsieur Blogger que ça me fait rigoler moyen moyen sa petite affaire (woh p'tain, je devrais faire attention aux expressions que j'emploie. Parce qu'il semblerait que " sa petite affaire" et "faire sa petite affaire" ont des acceptions qui me sont, semble-t-il, totalement étrangères voire même inconnues).

Et que cette histoire de commentaires non signalés, ben moi je dis... Sans commentaire!

Voilà. Oui merci, elle vient de loin.

Vous l'aviez bien cherché (quand même).

Je salue tous ceux qui voudront bien lâcher leurs comm'...

Les tits mots jolis

Ayant parfois du temps de cerveau disponible (au sens TF1tesque du terme), je pense à certaines expressions de la langue française (?) que j'emploie, de temps en temps, et qui risquent fort de tomber en désuétude.

Il y en a qui sont parfois étonnantes et que j'ai entendues depuis ma plus tendre enfance. Sans, souvent, bien en saisir l'origine.

Je vous livre la plus cocasse:

Tu yoyottes de la touffe (ce qui signifie: tu dérailles complètement, t'es pas net(te) toi...)

J'ai beau retourner cette expression dans tous les sens, que nenni que pouic de rien de que dalle. Pas la moindre piste quant à son étymologie.

Je lance donc un appel solennel à l'ensemble (avec une cardinalité élevée. Je sens que tous les amateurs de probabilités vont apprécier...) de mes lecteurs, afin de m'apporter quelques indices sur l'origine de cette expression.

Parce que j'en dors plus la nuit moi!

D'où vient "yoyotter de la touffe"?

Je ne pense pas, au vu de l'ancienneté de cette expression, qu'il y ait la moindre allusion sexuelle. (Non Roger, c'est pas "yoyotter" qui est sexuel)

Et "yoyotter" cela a-t-il un rapport avec le mouvement du yoyo?

Envoyez-moi vite vos réponses, vous gagnerez ma reconnaissance pleine et entière. Jusqu'à l'année prochaine. Minimum.

La semaine prochaine, nous étudierons ensemble le fameux "Tu rigoles des genoux"

Je salue tous ceux qui se posent vraiment les bonnes questions quand il le faut.