Vous pensiez que je vous avais lâchement abandonnés? Que vous auriez enfin la paix? Que vous pourriez vous reposer du sommeil du juste (pendant vos heures de boulot. Bandes de petits malins, vous croyez que je ne vous vois pas?)?
Et bien non! Me revoilà!
Oui, j'avais du boulot. Pour ceux que ça passionnerait (non? personne? vraiment?), une sombre histoire de driver de protocole SMPP qui faisait pas exactement ce que j'espérais de lui.
Et puis j'ai pris des vacances. Yé souis allé en Espana. Parce qu'on me disait depuis longtemps, que pour tout, je faisais toujours une sacrée corrida.
Bref.
Aujourd'hui, jour de pluie. La pluie du genre de celle qui tombe goutte à goutte devant mes fenêtres. Qui laisse penser que nous allons doucement vers l'automne. Euh non... hiver. Non... printemps. Au fait! si quelqu'un connaît un autre genre de pluie que celle qui tombe goutte à goutte, je suis prêt à réduire le champ de ma proverbiale inculture.
Et puis flûte, avec ce temps de chiotte, je m'habille pareil depuis plus de 6 mois (j'ai pas dit avec les mêmes vêtements depuis 6 mois. Ohébon ça va bien les moqueries! Je n'ai pas qu'un corps de rêve, j'ai aussi un lave-linge). Et je sens que les vêtements de demi-saison ont un bel avenir devant eux (oui merci, je sais. Je viens de faire un pléonasme de toute beauté. Parce qu'avenir devant eux c'est quand même plus facile à faire que d'avoir l'avenir derrière soi. Quoiqu'avec quelques cours de contortionnisme, on doit bien y arriver...)
Et toutes ces petites gouttes, ça m'a fait penser à une expression qu'employait ma Maman (qui m'a légué sa myopie): "Je n'y vois goutte".
J'ai eu beau consulter les Kikipédia, Google et autres pythonisses de ce monde à haut débit, je n'ai trouvé AUCUNE explication valable quant à l'origine de cette expression. Au passage, vous noterez que pour faire le Lapin savant, j’use du mot "pythonisse", qui vient Python qui veut dire serpent super-méchant, suivi de isse, qui ne veut pas dire grand chose, mais qui est fort utile pour rendre ce mot un peu étranger aux pékins de service. Et j'ai pas dit Pékinois de service. J'aurais pu. Vous voyez donc qu'en étymologie, je touche quand même ma bille un max.
Mais des fois, je sèche. Donc, comme pour le fameux "yoyotter de la touffe" de l'année dernière, je lance un grand débat participatif (oui! je fais ma Marie-Ségolène quand je veux moi Madame!), sur le thème: "Est-ce qu'on peut aussi n'y voir goutte les jours de pluie".
Dans le cadre de l'équilibre des temps de parole, contrôlé par le CSA et l'équilibre des allusions pas toujours très fines faites par le Jojo Lapin, contrôlé par ma belle-soeur, je voudrais dire que j'aimerais bien AUSSI qu'il soit procédé à une analyse ADN pour savoir qui a piqué le Malabar d'un de mes fils, Malabar qui était tout neuf et qu'on a retrouvé tout mâchouillé dans la cour des Maternelles Grande Section. Et qu'enfin on mette les moyens nécessaires pour retrouver les auteurs de ce crime impardonnable. Y'a pas que le scooter du fils de Nico qui compte dans ce pays!!!
Bref, je compte sur vous pour éclairer ma lanterne du savoir et de l'inculture réunis.
Je salue mes lecteurs qui sont bien plus qu'une goutte d'eau dans ce blog.
PS: le 1er qui propose d'expliquer l'expression "yoyotter de la pouffe", je le tape.